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                                     LES  AUTRES

 

 "Je n'aime pas ce texte car les "autres" m'ont fait trop de mal dans ma vie"

 

Blaise m’avait dit, si tu continues à écrire tu subiras une autre purification ! Pendant 3 semaines je n’ai plus écris. Cela me manquait. L’écriture automatique était devenue pour moi comme une drogue ! J’avais l’impression d’un manque profond. Souvent je ressentais l’appel de l’écriture : une sorte de frisson partant du bas du dos jusqu’à ma tête comme si on me passe un coup d’épée dans le dos !

 

            Quand j’écris j’ai deux sortes de symptômes suivant les personnes avec lesquelles je suis relié. Le premier c’est comme une sorte de rhume : je dis je fais de l’allergie. Le deuxième c’est une sensation de froideur intense suivie d’une chaleur torride dans mon corps tout entier. Souvent on me demande comment je fais pour écrire. Je dis que je prends tout simplement une feuille de papier et un stylo ! C’est vrai ! Le truc c’est d’attendre et laisser démarrer le dialogue. Je dis dialogue car je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’on me dit. Je ne sais jamais de quoi on va discuter. J’attends et je laisse venir.

 

            Au bout de trois semaines j’ai recommencé d’écrire et j’étais content de retrouver mon ami Blaise. Par contre j’allais découvrir aussi qu’il y aurait d’autres intervenants comme ce Merlin ou ce Mousse. Je précise de suite que Merlin et Mousse étaient des Ducs là haut. Ceux que Blaise définit comme faisant partie de la chaise de Dieu. Qui sont-ils ? Peut être d’autres Dieux pour d’autres réalités de vies dans les autres univers. J’aurais tendance à dire aussi que ce sont comme des ministres faisant partie d’un conseil autours de Dieu. Par contre j’annonce de suite la couleur c’est un rempart infranchissable pour pouvoir approcher Dieu. J’ajouterais ceci : quand je dis Dieu je me bornais au père des hommes ! Combien sont-ils ces Ducs ? Blaise me dit qu’ils seraient 40. Les Ducs ceux là moi je vais les appeler « Les AUTRES »

 

            La plus grande difficulté quand on pratique l’écriture automatique c’est de dissocier ce qu’on vit sur terre dans notre réalité de tous les jours et ce qu’on écrit. Durant les années qui vont suivre je ne pourrais plus rien dissocier. Avec le combat que je vais faire avec les « autres » je vais découvrir que le pseudo de MERCURE que je portais depuis plus de 10ans me va comme un gant. Je suis devenu un Mercure dans les deux sens. De l’au-delà vers le terre mais aussi de la terre vers là haut.

 

            Ce qui est marrant c’est la similitude avec l’histoire de ZEUS et Mercure. Avec la description que me fait Blaise de la chaise de Dieu c’est la même histoire qui revient toujours dans toutes les religions. Hercule ne serait-il pas Jésus ? Et Zeus ne serait-il pas le père des hommes ? Cela on y reviendra plus tard sur cette définition du père des hommes !

 

            Par contre si j’ai découvert les « AUTRES » là haut, eux vont me faire découvrir les « AUTRES » sur terre ! Vous savez ! Les autres qui oublient et vous jugent pour les mêmes erreurs qu’eux ont faîtes. Ou les autres : ceux qui vous ignorent ou évitent de vous saluer. Ou les autres qui disent : ce n’est pas ma faute c’est la faute de l’autre. etc…… Liste à compléter  qui est très longue.  Que ce soient les autres là haut ou les autres sur terre ils sont tout aussi pervers. Ils ont une chose en commun : c’est qu’ils n’aiment pas les hommes. Je n’ai pas dit les humains. J’ai dit les Hommes avec un grand ‘H’.

 

            Quelques semaines avant d’écrire ce texte j’ai reçu une clef essentielle. C’est le mot NUIRE. Ce mot va très bien avec ma philosophie de toute ma vie. J’ai toujours refusé de faire du mal aux autres. Certes je me défendais, mais ce n’est jamais moi qui faisais du mal, pour le plaisir de faire du mal. Mais ce mot va beaucoup plus loin que la notion de faire du mal aux autres. Je vous donne un exemple : refuser de s’impliquer dans une affaire et dire je refuse de nuire, c’est souvent se nuire à soi même. Les choses peuvent devenir nuisibles en retour. Durant les cinq dernières années j’ai vécu des situations ou justement ce mot prenait tout sa valeur. Je vais donc vous raconter ces histoires et vous y ajouterez ce mot : NUIRE. Surtout gardez bien ce mot en mémoire quand vous vous poserez des questions sur ce vécu.

 

            Avec Josiane d’un commun accord nous avons décidé de garder notre indépendance. Donc nous avons stoppé la procédure de divorce mais nous avons gardé le statut de séparés. Après une telle fureur de destruction il nous fallait avant tout reconstruire. Impossible d’oublier et ça je ne le voulais surtout pas ! De toute cette année passée à nous détruire il fallait, non pas reconstruire sur des ruines, mais tenter de reconstruire autre chose. Les traces laissées par cette année de destruction il nous fallait aussi l’assumer. On ne peut pas tourner la page et oublier ! Il y a les cicatrices morales et c’est pire que les cicatrices sur la peau.

 

            Un jour Blaise m’avait dit : si tu coupes une branche à un arbre il repousse deux branches. Je lui avais répondu : peut être, mais entre ces deux branches nouvelles il reste la cicatrice de l’ancienne branche que j’ai coupée et cette cicatrice existera toujours

 

J’avais promis à Sabrina de l’emmener aux Saintes Maries de la Mer pour la fête du 25 Mai. Elle se faisait une joie d’y aller depuis plusieurs mois. Etant donné que j’avais renoué avec Josiane la question ne se posait pas. Nous allions y aller tous les trois. Le soir je quitte mon travail et je passe à la maison pour prendre Josiane et Sabrina pour faire ce voyage.

 

Que s’est il passé dans la tête de Sabrina ça je ne le saurais jamais ! La seule qui n’avait jamais perdu la tête durant toute cette année passée c’était elle. A-t-elle été poussée par ses sœurs c’est possible, mais ce n’est sûrement pas la seule raison. Toujours est-il qu’au moment de partir elle annonce qu’il est hors de question qu’elle vienne avec nous ! J’essaie de comprendre sa position ! Elle me trouve des excuses incroyables et non cohérentes. Pour finir elle se sauve ! Il est hors de question qu’on recommence à se déchirer pour des gamineries. Je décide de partir à sa recherche. Je la retrouve devant la porte de sa sœur Nathalie en compagnie d’une copine. La copine s’en va et je ramène Sabrina à la maison. Au bout de quelques minutes on sonne à la porte. Je vois deux flics qui me demandent ce qui se passe ici. C’est sa sœur Nathalie qui m’avait envoyé ces deux policiers. On explique ce qui se passe mais Sabrina reste sur ses positions : il est hors de question qu’elle vienne avec nous aux Saintes Maries. C’est à ce moment précis que le père est redevenu le père. J’ai pris la décision de partir seul (encore une fois « seul »). Par contre si sa mère était punie à cause des gamineries de Sabrina il était hors de question que ma fille aille faire la fête. Je trouvais injuste que sa mère reste seule cloîtrée à la maison. Tout le monde était d’accord et donc je suis parti seul !

 

A peine arrivé là bas Josiane m’appelle et me dit que Sabrina s’est sauvée pendant la nuit. Sabrina avait 17a et j’ai donc demandé à Josiane de prévenir la police des mineurs. Ensuite j’ai fait demi-tour et je suis rentré en urgence sur Paris. La gosse était introuvable jusqu’au moment où je découvre qu’un inspecteur de police l’avait cachée chez sa sœur aînée. Ensuite il m’a signifié que j’étais convié à me rendre chez le juge pour enfants le lendemain.

 

Avant d’aller, chez ce juge, j’avais déposé une plainte auprès du procureur pour détournement de mineur ! Décidément mon karma avec la justice continuait. C’était quoi encore cette nouvelle histoire ? Ce qui est marrant c’est que dans cette plainte j’avais écrit tout ce qui allait suivre avec une précision extrême. Un peu comme si j’avais fait de l’écriture automatique.

 

Dans le bureau de la juge toute la famille était au complet. C’est la première fois que nous étions tous réunis depuis plus d’un an. La juge était une femme sombre. D’ailleurs elle avait des lunettes de vue avec des verres très épais et fumés. On ne voyait même pas ses yeux à travers ses lunettes. Mes filles étaient toutes alignées contre le mur à gauche de la juge. Josiane était au milieu de la pièce et moi je me trouvais contre l’autre mur à l’écart de tout le monde. Avec mes grands yeux j’avais une vue d’ensemble sur tout le monde. La juge n’a jamais osé me regarder en face. Elle devait savoir que je cherchais son regard. Son dossier sur les genoux elle me tournait constamment le dos. Un peu comme si elle avait peur de croiser mon regard. Toujours la tête baissée. J’ai très vite compris pourquoi. Elle avait sûrement peur que je lui jette un mauvais sort ! Mes filles avaient déclarées que Sabrina avait peur de moi car je pratiquais les écritures automatiques. La juge avait surenchérit en disant que je faisais sûrement partie d’une secte religieuse. Il y avait de quoi exploser de rire car même vous, aujourd’hui qui lisez ce texte de la Lettra, vous ne saurez pas le millième de tout ce que j’ai en écritures automatiques. De plus c’est un travail intime entre moi et mon ange gardien. La conclusion de la juge fut de confier la garde de Sabrina à ma fille aînée pour la préserver de ma personne. J’avais l’interdiction d’approcher mes filles. Avec le sursis d’un an de prison que j’avais eu l’an passé quand j’avais tiré un coup de fusil dans mon image j’avais l’impression d’être crucifié. Que pouvais-je faire ? Rien ! J’étais cloué au mur. De toute façon confier Sabrina à Nathalie n’était pas la bonne solution. Moi je voulais qu’elle soit dans un endroit neutre avec des gens responsables.

 

Nous devions rencontrer une psychologue dans une institution de vie chaque mois pendant six mois. Le jour où j’ai rencontré cette femme j’ai du être trop explicite et très clairvoyant. Elle n’a pas daigné nous convoquer une autre fois. Je lui avais expliqué une théorie de Blaise, qui consiste à instaurer un bluff dans un conflit. Le but est d’éviter de se retrouver à des extrêmes sur des positions impossibles. Dans tous les conflits on oublie trop souvent ce qui a créé le départ du conflit. Chacun sur enchérit pour faire oublier le point de départ du conflit. C’est cet engrenage qu’il faut briser. La seule solution c’est de créer un bluff. Ce bluff sert à faire diversion sur une autre voie. La psychologue m’a dit qu’elle ne comprenait pas ce genre de théorie. Je lui ai donc fait un dessin avec pour modèle un train tiré par une locomotive. Chaque wagon était une personne de cette famille déchirée. La locomotive c’était l’avenir et le futur, mais le wagon postal c’était ce bluff. Même avec le dessin elle n’a jamais compris que le wagon postal (le bluff) ça devait être elle. A moins qu’elle ait voulu  refuser de comprendre délibérément!

 

Quand j’étais en maison de correction à l’âge de 18 ans j’ai rencontré des psys de toutes sortes. Ces gens là ont le truc de tout savoir sur la meilleure façon de vivre. Ils savent tout ! Ils oublient que Freud cherchait Dieu à travers son père, mais aussi la différence entre l’âme et l’esprit. Durant les mois qui suivront Blaise m’apprendra autre chose de très important que justement les psys ont complètement oublié. Cela s’appelle « l’INTIME ». Chez les Chrétiens on représente souvent Jésus avec son cœur à nu sur sa poitrine. C’est ça l’intime. C’est le cœur de notre esprit ou de notre âme suivant l’interprétation qu’on en fait. En  tout cas pour moi ce n’est pas la même chose. L’explication se trouve dans le symbole de la bougie. La flamme (l’âme) et la lumière qu’elle dégage (l’esprit).

 

Je disais plutôt qu’il fallait assumer les erreurs du passé de toute cette déchirure. Je me retrouvais seul et Josiane aussi. Comment faire pour reconstruire cette famille ? C’était mon seul but. Pourtant Blaise m’avait dit qu’il avait préféré de me séparer de mes filles pour les mettre à l’abri. Il disait que le fait que mes filles soient contre moi et Lui, mes filles seraient en sécurité dans le monde des humains. Je comprendrais cela plus tard. Beaucoup plus tard ! Il m’a expliqué aussi que mes deux filles aînées avaient tout mis en œuvre pour me détruire car elles ne trouvaient pas un homme identique à leur père. Mon ami Gérard le psy m’a dit que c’était logique. Par contre l’explication de l’attitude de Sabrina était plus troublante. Blaise disait qu’elle avait refusé que sa mère redevienne femme avant elle. Sabrina était une femme naissante et la logique aurait voulu que Sabrina devienne une femme, mais pas sa mère ! Gérard lui avec ses idées de psy dira que Sabrina pour s’intégrer à la famille n’avait pas eu d’autre choix que de faire comme tout le monde ! Il fallait qu’elle fasse son petit coup d’éclat à elle. Et peu importent les moyens ou les conséquences.

 

Pendant toute cette année ou j’ai été seul souvent je me suis posé une question cruelle. Est ce qu’il serait préférable de savoir que toute sa famille est décédée ? Où est-il préférable de les savoir bien vivants tout en sachant que c’est la raison de votre douleur ? Ensuite je me suis dit que j’avais eu 3 filles. Mais étaient-elles mes filles de chair ou d’esprit ? Depuis toujours je m’étais attaché à ce qu’elles aient un esprit indépendant. Donc j’ai pris la résolution de me dire que j’avais fait 3 filles qui volaient de leurs propres ailes. Quand je suis sorti de chez cette juge je me suis dit : je divorçais d’avec ma femme et j’ai divorcé d’avec mes filles !

 

Pour en finir avec ce problème de Sabrina je dirais qu’un an plus tard j’ai reçu une lettre du président du tribunal me disant que Sabrina était majeure donc le problème était réglé. Ces gens venaient de nuire avec une telle désinvolture que j’en avais la rage de nouveau. Se rendaient-ils compte de ce qu’ils avaient fait ? Je pense que oui !

 

Pour eux c’était réglé mais pas pour moi ! Un jour j’ai vu ce président de tribunal dans une émission de télé. Ce qu’il disait m’a horrifié. C’était le contraire de ce qu’ils avaient fait avec moi et Sabrina. Je n’ai pas résisté de lui écrire. Je savais que je risquais l’outrage à magistrat mais je l’ai fait. C’était trop gros ! Cet homme disait qu’il faisait tout pour préserver l’intégrité de la famille ! Dans ma lettre je lui ai rappelé mon histoire et le vide total de leur part pendant un an ! Je me suis même permis de lui demander où était ma fille au moment où j’écrivais cette lettre. J’avais appris qu’elle n’était plus chez sa sœur. J’avais même perdu sa trace. J’ai posé une question essentielle à cet homme : pouvez-vous me prouver que ma fille n’est pas dans une secte aujourd’hui ? Une façon de se retrouver dans une famille ! Dans cette histoire là j’ai toujours dit que les juges se sont plantés Magistralement. Mais ce sont toujours les autres qui en paient les frais!

 

Avec l’aide d’un policier avec qui j’avais sympathisé j’ai réussi à retrouver la trace de Sabrina par l’intermédiaire de Nathalie. Nathalie avait fait le vide de toutes possibilités de communication. Je n’avais plus aucuns moyens de joindre mes filles ! J’ai du utiliser des moyens peu orthodoxes, mais j’ai réussi à avoir Sabrina au téléphone. Elle était en larmes au téléphone. Son principal reproche qu’elle m’a fait c’est que chez la juge je n’ai rien fait pour la récupérer. Elle savait qu’en d’autres temps je n’aurais pas hésité à retourner le bureau de la juge pour récupérer ma fille. Elle savait ce que j’avais fait pour Nathalie autrefois. Ce jour là, chez la juge, le seul fait de lever le ton pouvait être interprété comme une menace et c’était direct la prison. Sabrina au téléphone me disait le contraire de ce qu’elle avait dit chez la juge. J’avais la rage car j’étais à plus de 400 km d’elle. En plus j’étais sans argent et je le regrette car je suis persuadé que ce jour là j’aurais pu la récupérer. La conclusion c’est que ce n’était pas le bon jour pour les retrouvailles.

 

En revanche j’avais de nouveau la possibilité de joindre Nathalie et j’en ai profité au maximum. A de multiples reprises j’ai su lui rappeler ses responsabilités de fille aînée. Je n’ai pas toujours été sympa avec elle. Il faut dire qu’elle cherchait toujours les ennuis. Je lui rappelais que j’existais encore. Malgré tout ce qu’elle avait fait. En plus elle savait que je n’avais jamais été très loin de mes filles. Toujours à surveiller pour savoir si tout allait bien.

 

Inévitablement Josiane a du quitter le logement qu’elle occupait encore. Il n’y avait aucune possibilité de le garder. Le loyer était trop élevé. Le bail était terminé et si on rajoute tous les problèmes juridiques avec le propriétaire disons qu’il fallait tirer un trait sur ce logement. Josiane était dans un piège car en perdant son logement elle perdait aussi son travail. Normal puisqu’elle gardait des enfants chez elle.

 

La décision fut de tirer un grand trait sur tout ça ! Le problème c’est qu’elle a été considérée comme démissionnaire. Elle a tout perdu : pas d’assurances chômage ; plus rien ! Autrefois les gens des administrations lui confiaient des enfants sans se soucier du devenir des enfants. Ce jour là il n’y avait plus personne. Il a fallu se battre contre tous ces problèmes de survie pour Josiane. Il ne faut pas oublier non plus son suivi médical suite à son cancer. Elle aurait pu crever les autres n’ont jamais levé le petit doigt pour l’aider. Bien au contraire ils ont tout fait pour l’enterrer. Pourquoi. Tout simplement parce que Josiane a été s’installer chez les autres. En premier dans le sud de la France chez Simone. Josiane n’était pas d’ici, elle était d’en haut ! En plus elle n’était pas chez elle puisqu’elle était chez Simone.

 

J’avais déposé tous les meubles qui restaient dans cette étable qu’on avait achetée avant ce clash. De voir Josiane dans cette misère et moi aussi j’ai décidé de ramener Josiane dans cette baraque.  C’était sûrement la vraie solution pour essayer de retrouver des marques afin d’essayer de reconstruire quelque chose de nouveau plus tard !

 

Dans cette baraque il n’y avait pas d’électricité ni chauffage car les murs étaient pleins de trous. La toiture ce n’était pas mieux ! En rassemblant tous les restes j’ai fait de mon mieux pour essayer d’être le mieux possible. Il fallait survivre et c’est là que le technicien que je suis à tout mis en œuvre pour essayer de minimiser les dégâts. On ne peut pas imaginer la force qui est en nous quand il s’agit de survivre. Je me demande encore où on va chercher toute cette énergie.

 

Je disais plus haut que je continuais d’écrire et que Blaise m’avait annoncé une autre sorte de purification. J’étais en plein dedans et les « autres » là-haut ne m’ont pas fait de cadeaux. Leur but c’était de me mettre à genoux. Et ça c’était hors de question. Je leur disais : si Dieu a fait l’homme à son image ce n’est sûrement pas pour le voir ramper comme un animal. Il était hors de question que je demande quoi que ce soit. Rien que ce mot de purification je le refusais. Je disais à Blaise ne serait-il pas plus simple de nous expliquer les choses clairement. La réponse fut simple et tranchante. Blaise m'a dit : l’homme commence à se poser des questions lorsqu’il subit un clash. Rappelle toi me dit-il. Toute ta vie tu as été marqué par la Pentecôte. Jamais tu n’as cherché les raisons réelles de ce point de repaire. J’ai toujours refusé l’idée de prier qui consiste souvent à supplier ou implorer. Admettre qu’il faut se mettre à genoux pour moi c’est impensable. Aucun homme ne pourra dire qu'il a réussi à me mettre à genoux ou que je l’ai supplié pour avoir quelque chose. Ce ne sont pas des entités qui ne sont pas de ma réalité qui vont pouvoir le faire ! Pourtant je peux vous dire qu’ils sont très forts ! J’ai souvent pensé au calvaire d’Abraham quand il a refusé les « autres » pour un Dieu unique ! On est petit devant eux ! A force de discuter avec ce Merlin et ce Mousse j’avais remarqué que là haut il doit y avoir des problèmes. J’avais Blaise et Marie qui me soutenaient et même me poussaient. De l’autre côté il y avait ces deux là qui représentaient les autres. Souvent Blaise m’a rappelé la division qui se situe sur le dessin de la Lettra (l’œuf coupé en deux) Mais les ducs (les autres) qui constituent la chaise de Dieu c’est le petit ‘U’ tout en haut et Dieu se trouve au milieu.

 

D’entrée j’avais remarqué qu’ils n’aimaient pas les Hommes. Je dirais même que pour eux nous sommes des merdes. Ils ont tout essayé pour me prouver la réalité réelle des humains. Ils me l’ont prouvé en me faisant vivre des situations réelles. Et moi je m’obstinais à me faire l’avocat des hommes. Entre nous il faut être dingue pour faire ce que j’ai fait ! Le jour où je vais devoir aller là haut je crois que ça va être explosif. Il ne faudrait pas parier sur mes chances d’en sortir indemne. Je les affronterais droit comme un « I » et j’assumerais mes idées. De toute façon j’ai toujours dit que je refuserais de me faire juger par des entités qui ne sont jamais venues sur terre. J’ouvrirais seul mon sac à dos. Je n’ai besoin de personne pour savoir où sera le mal, ou les luttes stériles, dans mes vies sur terre. S’il le faut je reviendrais sur terre et moi seul le déciderais.

 

Un jour j’ai poussé le bouchon en leur disant que je comprenais Lucifer de les avoir quittés, avec une ribambelle d’anges. Leur attitude avec moi avait  du être la même avec lui. D’ailleurs j’ai toujours pensé que l’enfer était sur terre. Avec eux tout le confirmait ! Là haut on ne doit pas trop aimer les contestataires. Aussitôt Blaise s’est manifesté et m’a dit ceci : Ne dit jamais ça car tu es un des leurs là haut. Si tu es sur terre c’est pour servir ton Dieu. En revanche tu es un solitaire car tu es un rebelle. Avant de partir tu as défini ton but et les possibilités pour y arriver. Ta réussite c’est de rien recevoir d’eux, ni de personne. Il faut dire qu’ils m’ont tout proposé et que j’ai tout refusé en bloc. Puis Blaise m’a dit : tu les connais bien alors sers toi d’eux ! J’avais tout compris ! Je me suis servi d’eux ! En fait je les laissais parler et dès que j’en avais la possibilité j’inversais tout ! Je les laissais tomber dans le piège qu’ils me tendaient. J’ai toujours eu pour principe de dire : la roue tourne ! Sur ce sujet Blaise m’en a fait une description géniale ! J’y reviendrais plus tard !

 

Les autres là-haut se sont amusés à décortiquer toute ma vie en détail ! Si j’avais oublié quelque chose ils se sont fait un plaisir de me le rappeler. Ils étaient méchants et perfides. Petit à petit je me suis rendu compte que toute ma vie avait été calculée et réglée comme du papier à musique ! J’ai eu l’impression d’avoir été un pantin toute ma vie. Toute ma vie je me suis bagarré pour réussir et à chaque fois j’y mettais tout mon cœur et mon énergie. Savoir que c’étaient eux là haut qui tiraient les ficelles j’ai eu la rage. Si vous saviez l’effet que ça fait de savoir qu’on n’a jamais été le maître de sa vie pendant 50 ans c’est terrible ! J’avais encore plus la rage et ma seule ambition c’était de couper ces ficelles au plus vite !  C’est peut être symbolique ce que je vais dire mais est ce que l’homme n’est pas assez mûre pour devenir indépendant ?

 

J’ai toujours reproché à Dieu d’avoir été silencieux depuis 1500ans. Blaise m’a dit : Dieu vous observait et intervenait en intime avec certains hommes. Les hommes attendaient un message pour l’an 2000. Il est où ce message ? La seule chose que j’ai moi c’est une lettre. C’est pour ça que ce site, ou le livre s’appelleront La Lettra. Serait-il possible que d’autres hommes aient des autres lettres comme moi ? C’est fort possible. Blaise m’a dit : avec toutes les idées que nous avons déployées ensemble dans ces écritures tu peux commencer une martingale. Quand on sait mon nom c’est marrant ce mot. Au moment où on écrit ça c’est la surprise, mais ensuite on se dit qu’ils sont subtils là haut.

 

Revenons-en aux autres là-haut ! En fait ils ne m’ont jamais lâché ! La seule chose que je voulais c’est qu’ils me respectent en tant qu’Homme. Toute ma vie je me suis évertué à respecter ceux qui me respectaient. Le piège pour moi, c’était de me faire confiance. Souvent on m’a reproché d’être laxiste mais en fait c’est parce que je refusais de nuire aux autres. On me faisait du mal, tant pis je faisais une croix et je continuais mon chemin. J’ai donc décidé de faire pareil avec les autres là haut. J’ai fait une croix un vrai « X » et là j’ai découvert la plus belle chose qui existe après le « X ».

 

Dans l’alphabet après le « X » il y a le « Y » mais aussi le « Z »

 

Posez-vous la question de savoir ce qu’il pourrait y avoir après l’oméga. Vous savez que l’oméga c’est le « W ». Dans toutes les écritures il est dit que tout homme doit trouver l’Alpha et l’Oméga. Et si j’avais trouvé la clef d’aller au delà de l’Oméga ? Au delà du W il y a une barrière c’est ce X et ensuite il y a YAHWE ou ZEUS. Je vous rappelle, aussi, que cette barrière existe depuis Adam et Eve. Aucune religion n’a pensé à enlever cette barrière. La seule chose qu’on sait dire, c’est de critiquer EVE en lui reprochant tous les maux de la vie sur terre.

 

C’est de là que m’est venue l’idée de tout faire pour aller dire MERCI à Dieu. Je voudrais le remercier de m’avoir fait Homme sur terre. Si je suis venu sur terre pour qu’un seul homme puisse avoir cette idée là aussi c’est que j’aurais réussi sinon je serais le premier à revenir pour recommencer tout depuis l’Alpha !

 

Je voudrais aussi vous rappeler que le « X » dans les chiffres romains c’est le 10. Ce chiffre correspond également à la lettre « J » dans notre alphabet. Donc on pourrait dire que je mettais Jésus devant les autres en mettant ce « X » sur eux !

 

Josiane avait ses problèmes à elle et moi j’avais perdu mon travail : mon patron avait disparu du jour au lendemain. Pour obtenir mes droits il a fallu aller au tribunal et ça a duré 3 ans. Je peux dire que j’ai eu ma revanche sur la justice ! Pendant ces trois années j’ai appris comment fonctionne la justice. Mais aussi les avocats et les juges. Je n’ai eu de cesse que d’apprendre toutes les failles du système et pour finir j’ai gagné ! Trois ans, seul contre les autres encore une fois !

 

En fait je n’étais pas seul ! Blaise était là et Dieu est sorti de son silence ! A partir de ce moment précis j’ai compris que j’étais un messager à double sens. Je devais témoigner de toutes les expériences que j’avais eues dans ma vie mais aussi faire ce livre. Je ne ferais jamais ça pour de l’argent. Je le fais pour mes filles et mes suivants mais aussi pour les peureux ou ceux qui sont cassés dans leur chair ou dans leur âme.

 

Du jour où j’ai pris conscience de ça, je suis devenu un autre homme. Avant il y avait ce Martin qui s’était bagarré toute sa vie.  Puis il y a eu ce clash. Un autre homme est sorti de ce carnage. Ensuite il a trouvé qui il était réellement. Blaise appelle ça la transformation de la chenille en chrysalide puis un papillon. Blaise m’a mis aussi en garde contre le fait que le papillon peut se brûler les ailes en allant vers la lumière. C’est une fin comme une autre !

 

En août 96 je suis allé quelques jours dans cette maison que nous avions. Je voulais décompresser. Le jour où j’ai voulu reprendre mon travail quand je suis arrivé au bureau les gars m’attendaient. Cela faisait plus de huit jours qu’ils n’avaient pas vu le patron. En tant que chef de chantier j’avais son téléphone personnel et je savais où il habitait. J’ai téléphoné mais il n’y avait pas de réponse. Je me suis donc rendu à son domicile et la concierge m’a dit qu’il avait déménagé. Pendant huit jours j’ai fait de mon mieux pour faire tourner les chantiers. Son associé lui aussi avait disparu. Jour après jour le doute s’installait parmi tous les ouvriers ; moi le premier ! Le jour de la paye il n’y avait toujours pas de nouvelles du patron. Nous avions compris ! Il nous avait abandonnés. Nous avons essayé de nous faire aider par des syndicalistes. Leur réponse fut de nous dire : il ne faut pas aller voir le médecin quand vous êtes malades. Il faut faire de la prévention avant d’être malade. Nous avions très bien compris le message. On devait se débrouiller tout seul ! Nous étions 6 ouvriers, plus moi. Nous avons été au tribunal de commerce et nous avons fait le nécessaire pour demander nos droits. Un syndic de liquidation a été nommé. Les mois ont tournés. Noël est arrivé très vite. Nous n’avions rien reçu depuis Août. Il fallait manger et certains avaient retrouvé du travail. Un des ouvriers avait volé pour manger. Il s’est retrouvé en prison. Durant les mois et les années qui vont suivre j’ai souvent pensé à lui. Mon frère faisait parti des ouvriers mais il avait deux métiers. Donc il s’est rabattu sur l’imprimerie. Dans la semaine entre Noël et du jour de l’an, nous avons investi de force le bureau de la liquidatrice qui nous a donné l’adresse du comptable. Il devait s’occuper de nos papiers et de nos paiements. Par contre le syndic de liquidation m’a pris à part pour m’informer qu’il y avait un problème en ce qui me concernait. En fait mon patron m’avait embauché alors qu’il avait le statut d’artisan et ensuite il avait transformé son entreprise en société. Le syndic m’a dit : vous devez aller au tribunal car moi je ne sais pas comment faire pour vous licencier ! J’ai donc été au tribunal et c’est là que toutes mes difficultés vont commencer !

 

Dès la première audience les dés étaient jetés ! L’avocate du syndic arrive et dit au tribunal que je suis de mauvaise foi. J’ai explosé car en fait c’est eux qui ne savaient pas comment faire pour me licencier et c’était moi qui était de mauvaise foi. Le tribunal m’a donc demandé de prouver que j’avais effectivement travaillé pour ce patron et ensuite pour sa société. Avec les ouvriers comme témoins c’était facile. De plus j’avais gardé mon agenda de rendez-vous et mon carnet de commandes. Les mois ont défilés et les audiences se sont succédé. En attendant je n’avais aucuns droits sur les assurances chômage. Etant donné que je pouvais justifier de plus de dix ans de travail j’ai réussi à percevoir un secours d’état. Ce qu’il faut savoir c’est que lorsque qu’on est dans l’engrenage la seule issue c’est d’en finir très vite. Si je retrouvais un autre emploi j’étais considéré comme démissionnaire et je perdais tout. Quand je dis tout c’est tout ! Je n’avais pas d’autre choix que de gagner. Le problème c’est qu’ensuite l’avocate a fait remarquer que la difficulté c’était que la loi française disait non et que la loi européenne disait oui sur mon problème. L’astuce c’était de faire sauter cette loi française en créant une jurisprudence. Mais cette avocate était une saloperie. Il n’y a pas d’autre mot pour la justifier. C’est elle qui menait tous les débats au tribunal. Elle faisait office de président du tribunal. Non seulement je me battais contre elle, mais il y avait aussi deux autres avocats qui représentaient les assurances qui devaient m’indemniser. Un jour dans l’ascenseur elle m’a dit : de toute façon je vous aurais à l’usure ! Elle ne savait pas sur qui elle était tombée. J’étais seul contre tous mais Blaise était là pour me conseiller. Plus les mois tournaient et plus il était impossible d’arrêter. Je me suis battu comme un diable. J’ai appris le code de procédure et comment on présente un dossier au tribunal. J’étais devenu mon propre avocat. Ce n’est pas pour me vanter mais il est arrivé souvent que des avocats viennent me féliciter à la sortie des audiences. Tout le monde était surpris de voir un manuel devenir un juriste. Cela ne faisait qu’aggraver les choses car cette avocate me prenait de plus en plus en grippe. Ensuite elle a commencé par sortir des subtilités juridiques. Ces juges là n’étant pas des juristes. Il lui était facile de les bluffer pour demander des reports d’audiences. Un jour j’ai explosé dans le tribunal. J’ai désigné du doigt tous les juges et je leur ai dit : Vous êtes tous des incapables et c’est elle qui mène la danse ! Ce jour là j’étais moins poli ! C’était l’outrage à magistrats garantie. Je ne sais pas pourquoi ils sont restés stupéfaits. Peut être parce que j’avais raison et qu’ils s’en sont rendu compte. Toujours est-il qu’un autre avocat présent dans la salle m’a sorti très vite de cette salle d’audience. Tant que je suis dans la salle ils peuvent prononcer l'outrage à magistrat, c’est la loi. Le problème c’est que je n’avais pas signé le livre comme quoi j’étais présent à cette audience. Je suis revenu et j’ai demandé à l’huissier de me dire où il fallait que je signe. Personne n’a rien dit ! C’était le silence total dans la salle. Il y avait un autre problème. Je n’avais pas la date de la nouvelle audience. Il a fallu user de stratagèmes incroyables pour que je sois présent à l’audience suivante. J’ai de bonnes raisons pour affirmer que j’ai conquis la sympathie des juges au fil de ces audiences. Je voulais gagner. Je voulais prendre ma revanche sur la justice. C’était un des karmas de ma vie. Au bout de 3 années de galère j’ai gagné ce procès. Ce jour là je ne vous dis pas quelle était ma joie. Je ne vous dis pas ce que j’ai dit à cette avocate dans l’ascenseur.

 

Je savais que ce ne serait pas fini. Je savais que cette avocate allait faire appel. Entre nous elle était gonflée de faire appel. Son client ne savait pas me licencier. Je devais aller au tribunal pour qu’il le fasse à sa place et quand c’est fait madame fait appel !

 

C’était prévisible car au cours de cette multitude d’audiences j’ai appris, par un autre avocat, qu’à chaque représentation ce genre d’avocate perçoit une indemnité forfaitaire. Disons qu’en une après midi elle peut gagner mon salaire mensuel. Le pire c’est que c’est la caisse qui devait m’indemniser qui paie tout cela ! Donc il faut faire tourner la machine pour faire marcher le commerce.

 

Un jour il m’est venu l’idée d’écrire au Président de la République pour lui raconter cette histoire. Dans cette lettre je précisais qu’il fallait casser ce système. La solution c’était de mettre un conseiller juridique impartial dans ce genre de tribunal. Le but étant de conseiller les juges qui ne sont que des élus patronaux ou ouvriers. Ce ne sont pas des juristes. Ils sont élus pour rendre des décisions équitables entre patrons et ouvriers. Ce système d’implanter un conseiller juridique éliminait ce genre d’avocate perverse. Un jour aux informations j’ai entendu qu’on mettait des conseillers juridiques dans les tribunaux de commerce. C’est une grande joie et je crois que c’est mieux que d’aller voter.

 

Puisque je parle de la justice je voudrais qu’on puisse l’écrire avec un grand « J » ce mot là. Je le ferais le jour où les hommes n’auront plus peur de se rendre dans un tribunal. Mon avis c’est que les juges sont là pour appliquer des lois et rendre la justice des hommes. Je dis très souvent que les 10 commandements de Moïse ressemblent étrangement aux droits de l’homme. Combien de justices sur terre appliquent ces textes ?  Ce sont les premières bases d’une vraie justice. J’ajouterais que j’aimerais voir un jour la défense et l’accusation au même niveau en ce qui concerne les droits mais aussi au niveau de la terre. La défense et l’accusation les yeux dans les yeux. Que le juge soit en hauteur je trouve cela presque normal, mais la défense et l’accusation doivent être à niveau égal. D’autre part j’ai souvent été floué d’un droit de réponse sur des affirmations faites par la partie adverse. Le système que j’ai subi est le suivant : Je me plains de certains faits que j’expose. Mon adversaire va exposer sa défense. Il pourra dire tout et n’importe quoi pour se défendre, mais moi je ne pourrais pas contredire ses affirmations. Résultat je suis floué et je suis obligé de faire appel.  J’ajouterais aussi que je refuse de voir des avocats se transformer en accusateur ou en procureur. Le rôle d’un avocat c’est de défendre un client par son savoir des lois. Ce n’est sûrement pas d’être un accusateur. Maintenant pour conclure je voudrais qu’on arrête de me dire : nul n’est censé ignorer la loi. Les avocats eux même ne s’y retrouvent plus dans les jurisprudences. Je voudrais aussi ne plus entendre dans un tribunal : j’ai jugé les faits et pas les circonstances. Je refuse de savoir un innocent emprisonné parce qu’il est témoin dans une affaire. Je voudrais rappeler aussi que les lois sont les mêmes pour tout le monde. Personne n’est au dessus des lois et surtout pas le copinage avec les autres.

 

 Je parle du copinage car Josiane a subi ce problème depuis notre séparation. On lui refusait tout en bloc. Les autres ont refusé ses droits élémentaires. Le pire c’est que ces lois étaient faites pour lutter contre l’exclusion. La mission première de ces gens là c’était justement d’appliquer ces lois. Le copinage engendre la peur, le chantage, la perversion, la mise en danger de la personne humaine, l’atteinte aux droits les plus élémentaires comme ceux de la vie privée etc… Ceux là jouissent de leur réussite qui consiste à NUIRE. Mais combien se suicident ou en crèvent  à cause d’eux ? J’y reviendrais dans un autre texte plus tard.

 

C’est  Nadine qui s’est occupé de l’appel pour mon histoire de mauvais licenciement. Nadine c’est l’avocate qui s’est occupé de ma sortie de prison suite au coup de fusil et qui s’était occupé de mon divorce. Six mois ont encore passé et Nadine à gagné en appel. Une fois de plus je suis content de lui dire MERCI. C’est sûr je n’étais pas satisfait du montant de l’indemnisation. Il y avait eu trop de préjudices liés à cette histoire. Les autres m’ont même volé tout mon outillage y compris l’un deux que je considérais comme un ami. Pour un bon manuel c’est important l’outillage. Mais enfin on avait gagné et tout cela avait duré trois années.

 

Le moment était venu d’aller faire valoir mes droits d’assurance chômage. J’ai reçu une lettre d’un certain directeur qui disait ceci : Vous auriez du percevoir 97 000 francs mais vous avez remboursé l’aide d’état donc on ne vous doit rien. Ce directeur avait trafiqué lui même les chiffres dans l’ordinateur. Je précise que l’aide d’état et les assurances chômage ce sont deux caisses différentes. Moralité ce directeur a détourné des fonds d’état pour les mettre dans l’autre caisse puisque j’ai remboursé. Qui est le voyou et qui est le voleur ?

 

J’en avais marre, donc encore une fois j’ai fait un « X » et j’ai continué mon chemin. Je me suis dit la roue tournera encore ! Elle a tourné cette roue car avec l’argent que j’ai reçu du tribunal mon premier souci a été de me mettre moi et Josiane en sécurité. J’étais toujours sur les routes et ma voiture partait en mille morceaux. Parfois je me demandais comment elle faisait pour rouler encore. J’ai donc racheté une voiture. La même comme cela l’autre servirait en pièces détachées au cas où ? De façon à mieux répartir les dépenses j’ai acheté cette voiture avec le moteur cassé. J’ai eu le plaisir de retaper cette voiture. Avant de l’acheter je savais qu’elle serait blanche et bleue. Je l’avais écrit. Blaise me l’avait dit. Il m’avait précisé que ce serait un clin d’œil avec Marie à cause du blanc et du bleu. Du coup cette voiture je l’ai appelée Marie. En plus dans son immatriculation il y a le T et le L (Toute en Lumière). J’aime ce genre de clin d’œil !

 

J’ai donc investi dans la sécurité. Surtout dans cette maison à la campagne où était Josiane. Je dis que c’est dans la France profonde parce que je vais découvrir un monde à part. Je dirais même que j’ai eu souvent l’impression d’être sur une autre planète. Je suis originaire de la campagne mais aussi de la montagne. Toute ma vie j’ai vécu à Paris. J’ai voyagé beaucoup à travers la France mais aussi à l’étranger. J’ai connu toutes sortes d’homme. Je ne pensais pas découvrir une autre race d’homme. Blaise les appelle les  « rustiques ». Ce nom leur va très bien. Je parle du monde agricole. Que ce soient les éleveurs ou les cultivateurs la mentalité est la même. Je ne m’excuserais jamais de ce que je vais dire. J’ai été horrifié de voir qu’on pulvérise des tonnes de produits chimiques sur la terre. Ils tuent tout. Que ce soient les petits ou les grands animaux ils ne se rendent même pas compte qu’ils tuent aussi le devenir de leurs enfants. Blaise me dit souvent qu’on est sur terre dans le but de construire pour les suivants. Là ils détruisent tout ! Ils en sont arrivés à tuer aussi les abeilles qui sont pourtant la seule solution pour féconder ce qu’ils plantent. Le seul but qu’ils ont c’est la rentabilité et plus ils en ont et plus ils en veulent. Comme si au moment de leur mort ils pouvaient emmener ça avec eux. Un jour quelqu’un m’a dit : aucun cercueil n’est assez grand pour y mettre leur butin.

 

Les éleveurs c’est pareil ! L’animal est devenu un numéro qu’on exploite tant qu’il produit le quota défini par le seuil de rentabilité. Ensuite on lui « casse la gueule » comme ils disent. Un animal produit à outrance jusqu'à l’os. Ensuite sa progéniture le remplace. Combien de temps ça va durer ce système. Si l’animal qui est fait pour vivre 15 ans ne dure plus que 2 ans un jour la race va se tarir également. J’ai visité des exploitations. Le pire c’est les conditions dans lesquelles vivent ces animaux. Parfois ils ont entre 3 ou 6 mois de fumier sous les pattes. Ils sont entassé pire que dans une prison. Il y a pire encore ! La seule protection sanitaire qui existe c’est ce que consomme l’être humain. L’animal ne compte pas. Un jour dans une exploitation je devais me baisser pour passer sous les toiles d’araignées. L’exploitant m’a dit de faire attention et de me pas y toucher. En fait les araignées se nourrissent des mouches qui prolifèrent par milliers (voir plus). J’ai vu des animaux avec des abcès aux pattes dus sûrement aux piqûres des araignées. Tout ceci sans compter les rats qui prolifèrent à la vitesse « grand V ». Pour finir le pauvre animal qui s’éteint est jeté comme une merde par terre en attendant l’équarrisseur. Il arrive qu’à force de rester sur place il soit dévoré par les renards ou les rats. Ensuite on s’étonne que des maladies propres aux gens des campagnes existent encore ou se propagent sans qu’on sache pourquoi. Je voudrais qu’on me prouve que les mouches ou les rats ou les araignées ou les renards ne transportent pas des maladies qui risquent de nous coûter très cher un jour. Qui sera le fautif ? L’homme ou l’animal ?

Blaise dit ceci : ces gens là devraient remercier la terre de les faire vivre. Ils devraient la chérir et la bichonner au lieu de lui cracher dessus avec des poisons. Si un jour il n’y a plus d’animaux sur terre que fera l’homme tout seul sur terre. En créant la vie sur terre Dieu a tout pensé pour que le système de la vie soit un équilibre. L’homme détruit tout et le seul réel c’est le profit ou les bénéfices.

 

Tout cela me rappelle l’exemple d’un voisin. Il avait 80 ans et travaillait encore sa terre. Il était tellement riche qu’il ne pouvait pas faire sa déclaration d’impôts sans l’aide de son banquier. Il était seul et célibataire. Au moment de partir il n’était pas encore mort que sa sœur avait déjà vendu son troupeau de moutons. Après sa mort les voisins se sont battues pour avoir ses terres et sa maison a été vendue en deux morceaux. Je ne crois pas qu’on peut appeler ça une réussite sur terre. Qui va se recueillir sur sa tombe aujourd’hui ? A qui profitent ses biens qu’il a accumulé toute sa vie durant ? Aux AUTRES ! Ils ne pensent qu’à posséder de la terre et plus ils en ont plus ils en veulent. J’ai un autre exemple. Il y avait un chemin romain qui séparait deux champs. Il s’agissait bien de vestiges antiques. Les deux champs appartenaient au même propriétaire. Uniquement pour un meilleur profit il a supprimé ce chemin romain pour réunifier les deux champs en un.

 

Moi qui suis un homme de la ville j’ai été surpris qu’en ville on protège mieux les animaux qu’à la campagne. Quand je suis en voiture si j’évite d’écraser un oiseau ou un hérisson je dis que je protège la vie. Stéphane a été très surpris que je lui dise ça au début qu’on s’est connu. Un jour j’avais ramassé une mère hérisson épuisée. Elle était prête à accoucher. Je l’ai ramenée dans mon jardin. Le lendemain le voisin à passé la tondeuse. Il a volontairement écrasé la mère hérisson. Le problème c’est que j’ai retrouvé deux bébés hérisson qui criaient près du cadavre de leur mère. J’ai tout fait pour les sauver. Le voisin m’a vu avec la seringue à la main pour les nourrir. Il m’a demandé ce que je faisais. Quand il a vu que je nourrissais ces bébés hérissons il m’a dit : fout moi ça à la poubelle c’est des merdes. Moi j’ai écrasé la mère alors vire moi ça !  Au lieu de mettre des produits dans son jardin pour tuer les limaces il ferait mieux d’y mettre des hérissons. Ses salades seraient meilleures. Les deux petits n’ont pas survécu. Plus tard j’ai trouvé un autre bébé hérisson endormi par le froid. Je l’ai ramassé et ce hérisson à passé l’hiver chez nous. On l’avait appelé Cupidon. Des exemples de ce genre j’en ai plein car j’ai toujours préféré les animaux aux humains.

 

Durant toute ma vie j’ai élevé des animaux dans le seul but de « protéger la vie ». Récemment j’ai élevé un bébé écureuil. On l’avait appelée Justine. Je ne vous dis pas la joie que j’ai eu de le voir se sauver vers la forêt le jour où il a trouvé la porte de sortie vers la liberté.

 

Depuis toujours les hommes se battent et meurent pour ce mot : la Liberté. Est ce que la vraie liberté existe réellement ? Avant il y avait l’esclavage. Ne vous y trompez pas il existe toujours ! Aujourd’hui vous êtes esclaves de votre voiture, de votre ordinateur ou de votre patron ou de votre banquier. Je peux vous dire que le jour où vous aurez trouvé votre « intime » vous serez libre !

 

Alors quand je vois des gens qui disent faire de l’écologie en créant un parti politique j’ai envie de hurler. L’écologie c’est un mode de vie qu’on devrait enseigner à l’école ! Il en va du devenir des humains mais aussi de tout ce qui vit sur terre. Blaise m’a dit : quand la terre est trop sale elle se lave. Quand elle a mal aux tripes elle crache le feu. Un jour elle sera obligée de se débarrasser des hommes. Blaise m’a dit aussi : Les hommes n’oubliez jamais que le seul endroit où vous pourrez vivre c’est sur terre ensuite ce sera le néant. L’être humain a été créé pour vivre sur terre. Dans tous les univers il n’y a qu’une Terre.

 

Il y a autre chose qui m’a choqué en arrivant chez ces gens là. Quand j’ai découvert cette chose aussitôt je me suis demandé comment ça se passait 50 ans en arrière. A cette époque là la France était occupée par les allemands. J’ai découvert que dans chaque village il y a ce qu’on appelle un « rapporteur ». Ce n’est pas officiel, c’est officieux ! En d’autres temps ces gens là on les appelait des ‘collabos’. Régulièrement on change de rapporteur. Comme ça le nouveau peut se venger de l’ancien. Avec les lois actuelles sur la présomption d’innocence ou l’atteinte aux libertés individuelles contre qui dois-je porter plainte si on me dénonce de faire ça ou autre chose ? Le rapporteur n’est pas officiel, ni assermenté. Pour ces gens là c’est une chose normale et naturelle. Que se passerait-il si demain il y avait une autre guerre chez nous ?

 

Comme vous pouvez le constater les « autres » là haut se sont fait un plaisir pour me montrer le mauvais coté des humains. Dans le combat moral que j’ai fait avec eux je me faisais l’avocat des hommes et pourtant je n’aime pas les hommes. Je maintiendrais toujours que je fais confiance aux Hommes car malgré tout sur terre il y a de vrais Hommes. L’homme est sûrement à un tournant crucial de son existence sur terre. Il est né avec Adam et Eve. Il a commencé à reconnaître son père avec Abraham. Ensuite il a vécu son adolescence avec Moïse. Jésus lui a appris à aimer. Mahomet lui a rappelé ce qu’il devait savoir pour devenir un homme. C’est ça l’Alpha et l’Oméga de l’homme. Aujourd’hui il se trouve devant une barrière. Ou bien ce sera un « X » et l’homme sera conduit à sa perte par ses conneries, ou bien il dépassera ce « X » pour aller vers un nouvel Oméga. Moi j’ai confiance et je suis sûr qu’une nouvelle race d’homme est née sur terre.

 

Le plus surprenant c’est que j’ai remarqué que cette nouvelle race d’homme se trouve sûrement parmi ceux qui refusent les religions. Ils disent croire en quelque chose de très fort mais ils ont du mal à prononcer le mot Dieu. Neuf fois sur dix ils croient à l’au-delà et souvent à la réincarnation. Je me suis souvent retrouvé dans une assemblée et me demander ce que je faisais là. J’avais l’impression de ne pas être comme les autres. Du coup je les observais et naturellement je les jugeais. Toute ma vie j’ai refusé les autres là-haut. J’étais persuadé d’avoir un ange gardien peu ordinaire. J’étais en colère après Dieu car je refusais la misère sur terre. Quand on réfléchit bien tout est sale et misère sur terre. En plus les hommes sont cruels ! Pourtant il y a de plus en plus de gens qui se posent la question : pourquoi je suis sur terre ? Ou : à quoi sert cette vie que je fais sur terre ? Ou : est ce que cette vie vaut le coup d’être vécue ? Dans le texte de l’apocalypse il est dit : tu viendras avec le livre de tes vies pour être jugé. C’est peut être pour ça qu’on est si nombreux sur terre en ce moment. L’homme ne fait que des erreurs ! Et le seul Dieu qu’on a c’est le fric !  La peur à toujours été le moteur des hommes ! Depuis toujours les hommes mènent les autres hommes avec la peur. Par contre aujourd’hui certains hommes s’émancipent de cette peur. Ils n’en sont pas toujours conscients mais ils pensent et ils réfléchissent sur leur réalité d’homme sur terre. Moi j’ai eu la chance d’avoir le don de l ‘écriture automatique et de pouvoir en discuter avec mon ange gardien. C’est à vous que s’adresse ce message qu’est la Lettra. Je suis là pour vous le faire partager!

 

Ma vie ne s’arrête pas là et pourtant au début je croyais que j’étais en sursis dans le but de faire ce livre pour livrer ces écritures aux hommes. Toute ma vie a été un combat. Je sais qu’il en sera ainsi jusqu’au bout. J’ai d’autres luttes à faire ou à finir. J’y mettrais la même rage et la même fureur. Je ne suis pas là pour me venger ni régler des comptes. Je n’ai jamais voulu nuire à personne mais je sais qu’il y a des nuisibles partout sur terre. Ce n’est pas demain la veille qu’on de débarrassera des nuisances. Il y a un travail énorme à faire.

 

Je ne vais pas terminer sans vous dire qu’aujourd’hui j’ai tout reconstruit avec des idées nouvelles et que je me sens très bien dans ma peau. L’homme qu’était ce Martin est resté le même. Il a un peu vieilli mais il n’est pas différent de l’autre que j’étais avant le clash. En revanche il est mieux dans sa tête car aujourd’hui il peut dire « je suis moi ». Blaise dit que je suis un homme ENTIER, en unité avec ses idées. Je disais que le récit de ma vie n’était pas dissociable de ces écritures automatiques. La preuve est celle ci : je suis né avec un père géniteur. Il ne m’a jamais manqué. Je ne veux pas le connaître. J’ai eu un père naturel pendant 13 ans. Je porte son nom et je suis content de l’avoir connu. Le but de ma vie c’était sûrement de trouver un vrai Père. Avec ces écritures je suis sûr et certain de l’avoir trouvé. C’est le Père des Hommes ! Il y a toujours eu une chose que j’ai refusée, et qui me stressait. Je refusais de dire : mon père à un autre homme. Surtout si c’était un curé. De quoi peut-il être le père vis à vis de moi ? Sûrement pas de son savoir. Je n’en connais aucun jusqu’à présent qui soit capable de me dire d’où vient le nombre 40 qu’on retrouve souvent dans les écritures saintes. Je cherche cette réponse ! La seule que j’ai c’est que ce nombre correspond a la lettre M. Pour moi le M est le 13.

 

A cette notion de père je veux vous poser une question : quel père serait le plus important ? Le père naturel ou le père génétique ? Moi j’ai ma réponse mais elle ne correspondra pas forcément avec la situation que vous avez vécu VOUS. Quand le petit Kévin est entré dans notre famille la question était entière pour lui ! Et différente de la mienne. En écrivant cela je pense aussi aux frères de Josiane. Heureusement que leur père s’est fait incinérer car ils seraient encore à rogner ses os.

Par contre j’ai deux autres questions à leur poser aux religieux.

La première c’est : quel  genre de cadeaux sont venus apporter les rois mages à Jésus ? Etaient-ils des rois ou des mages ? Et si la réponse était qu’ils étaient les plus grands mages ? Les présents qu’ils ont apportés n’étaient-ils pas les dons spéciaux qu’avait Jésus ?

 

La deuxième question : Si Marie était la réincarnation d’Eve qui était Adam ? Eve est la mère des hommes ! Marie est Mère ! C’est ça le lien entre Eve et Marie ? Donc si Marie est la Reine des cieux qui est son Roi ? Est ce pour ça qu’on dit que c’est le père des hommes. Est ce pour ça qu’on dit que tout homme a une parcelle de Dieu en lui ?

 

Moi cette explication me plaît bien. Je préfère ces réponses plutôt qu’on me dise c’est un mystère. Tu dois croire un point c’est tout !

 

Il y a trois ans j’ai envoyé une lettre à Nathalie pour lui dire que sa mère se mourrait petit à petit. Je voulais qu’elle réunisse toute la famille dans un café. Josiane était très mal. Son âme c’est d’être une Mère. Elle ne comprenait pas ce qui s’était passé. Elle ne comprenait pas pourquoi ses filles la refusaient comme mère. On prenait souvent bébé Kévin pour les vacances scolaires. Il a toujours fait partie de notre famille mais ce n’était pas pareil. Josiane souffrait aussi de prononcer le nom de Kévin. Son petit fils lui manquait trop. Elle savait que je connaissais les Karmas de ma vie mais elle me demandait souvent : c’était quoi mon karma à moi ? La seule réponse cohérente que je pouvais lui faire c’est qu’elle était la mère de mes enfants. En réalité son vrai karma c’est d’avoir été ma femme. Elle avait vécu la pire des vies qu’une femme peut vivre sur terre. Je ne suis pas un ange et j’ai eu une vie plutôt très mouvementée. Comme récompense elle avait perdu sa raison de vivre : ses filles. J’ai dit à ma fille : c’est peut être la dernière fois qu’une porte s’ouvrira mais si tu refuses toi et tes sœurs de revoir ta mère sache que tu la reverras peut être plus jamais. Je ne vous demande pas ça pour moi mais pour votre mère. C’est Blaise qui m’avait poussé à faire cette lettre. C’était le bon moment ! Merci Blaise.

 

Ce jour là toute la famille était là et au complet ! J’ai pris la parole et voilà ce que j’ai dit à mes filles : Jamais on ne pourra effacer ce qui c’est passé. Jamais on ne pourra oublier ces horreurs. Tout ce qui c’est passé il faut tirer un trait dessus. Nos vies ont été manipulées vous comprendrez plus tard les raisons de ces manipulations. De toute ma vie je n’ai jamais su pardonner mais si vous êtes d’accord je vous dirais que je n’ai rien à vous pardonner. Ce qui est fait est fait ! N’en parlons plus et essayons de construire autre chose. Les autres disaient de nous qu’on était une famille spéciale. Prouvons leur qu’on peut aller encore plus loin que les autres. Je me rappelle que Kévin était toujours collé à Josiane ! Il y a eu des grands silences et des reproches incroyables. Même si ce n’était pas beau à entendre au moins j’entendais le son de leurs voix. J’ai laissé Josiane parler avec ses filles et je suis sorti dehors. Sabrina est venue me rejoindre pour me parler mais je n’ai pas réussi à communiquer avec elle. Elle ne savait que dire que je l’avais abandonnée chez la juge et ça me rendait malade. Sabrina est encore bloquée sur ce problème. Elle ne comprend pas qu’ensuite elle a fermé toute les portes de sortie. Aujourd’hui ce qui me fait peur c’est qu’elle sait qu’elle a eu les mêmes débuts dans la vie que moi. Donc je ne voudrais pas qu’elle se construise le même karma que moi. De toute façon le chemin que j’ai fait est impossible à refaire. Je suis Moi et elle est Elle. Son chemin doit rester son chemin et pas le mien.

 

Nous nous sommes quittés et chacun est reparti dans sa direction. Je crois que ce jour là personne ne devait être bien dans sa peau. Qu’on le veuille ou non il y a plein de choses qui remontent à la surface. En plus j’avais appris que pendant notre séparation mes deux filles aînées avaient été opérées d’un cancer de l’utérus à l’âge de 28 ans. Je n’arrêtais pas de penser à ce combat que j’avais fait avec « les autres » là-haut. Je les avais prévenus que s’il arrivait quelque chose à mes filles j’exploserais tout en arrivant là haut ! Pendant ces années horribles nous en avons vu de toutes les couleurs avec Josiane. Mais mes filles n’ont pas été épargnées non plus. Ce qui est sûr c’est qu’elles sont devenues des Femmes.

 

Les choses sont devenues plus simples avec Nathalie. On se voyait relativement souvent. Ce n’était pas parfait mais le dialogue commençait à évoluer vers la normalité. Un jour Laëtitia m’a téléphoné pour me dire : Je suis mère depuis trois mois. Je voudrais vous présenter ma fille. Le week-end suivant on faisait connaissance de LOLA. Je ne vous dis pas le coup de fouet qu’a pris Josiane. Depuis ce jour là j’ai eu l’impression d’une résurrection pour Josiane. Entre Lola et Josiane c’est pire qu’une histoire d’amour.

 

Le plus étonnant dans tout ça c’est que j’ai retrouvé Nathalie avec un nouvel homme dans sa vie. Comme par hasard il travaillait comme moi dans le bâtiment. Ensuite j’ai retrouvé Laëtitia et son homme était vendeur de matériel de chauffage. Il avait raison ce cher Blaise.

 

Petit à petit on s’est revu de plus en plus souvent. Sabrina est revenue habiter chez Nathalie. Même si c’est la seule qui reste encore en retrait je garde l’idée que la roue tourne et qu’elle tournera encore.

 

 Aujourd’hui la famille Martin est composée de 3 familles. En plus il y a 2 suivants : Kévin et Lola sans oublier le petit Kévin.

 

Je crois que j’ai réussi l’impossible qui consistait à reconstruire ma famille. La famille c’est le plus grand des symboles. Il y a la famille là-haut. Mais il y a surtout notre famille sur terre. On ne parle jamais du passé mais on se raconte des faits divers qui se sont produits pendant ces années sombres. J’ai l’impression de redécouvrir mes filles ! Ce sont les mêmes mais je les vois autrement. Si je peux dire : je suis Moi. Je peux dire aussi : elles sont ELLES.

 

Dans ces écritures j’ai eu aussi un message très important qui s’appelle le crime parfait. Ce genre de crime n’est pas puni sur terre. Par contre il se paie très cher là haut. Je donne un exemple tout de suite : l’indifférence tue ! Il y a des gens qui meurent dans l’oubli et la solitude. Parfois ce sont les autres qui les mettent dans cette situation d’isolement. C’est le crime parfait. Je vais vous expliquer le cas de ma mère qui est décédée il y a deux ans maintenant. Je rappelle que depuis l’âge de 18 ans j’étais fâché avec elle. Jamais nous n’avons renoué. Il y a 3 ans à la Pentecôte (comme par hasard) ma sœur a été voir ma mère. Quand elle est arrivée chez ma mère sa surprise a été de voir sa mère qui perdait la tête. Ma mère ne se rappelait plus de rien. Depuis toute petite ma mère était sourde. Donc elle avait du mal à communiquer avec les autres. Plus elle vieillissait et plus c’était pire. Son mari qui n’était jamais là, en fait elle vivait seule. Elle n’avait personne pour parler. Je ne sais pas ce qui s’est passé ce jour là mais le fait est que ma mère s’est retrouvée enfermée dans un hôpital psychiatrique. Même si je n’étais pas copain avec elle j’ai téléphoné à cet hôpital pour en savoir plus. Ma sœur était arrivée chez moi en pleurs et je voulais savoir. Je découvre que ma mère est enfermée dans une cellule d’isolement ; pire encore : les visites sont interdites. Mon intuition me dit qu’il y a quelque chose de pas normal. Je prends rendez-vous avec le médecin et je me rends dans cet hôpital qui se trouve à plus de 200 km de chez moi. Comme par hasard ma mère n’est plus dans une cellule. Elle est dans une chambre. Le Médecin est changé et pour rencontrer le nouveau médecin je suis obligé d’attendre le bon vouloir de ce monsieur. Donc j’ai attendu plus de deux heures. Celui ci me reçoit dans une espèce de salle d’attente. Il me dit : votre mère a la maladie d’Alzaïmer avec des phases de démence. Sa maladie est très avancée. Ensuite j’essaie de voir ma mère et son mari refuse de me laisser seul avec elle. Je précise que je lui ai demandé de la voir seulement 5 mn. Il a refusé en prétextant qu’il avait fait 50km pour venir la voir. Je voulais faire la paix avec elle avant qu’il soit trop tard. Il ne faut pas plus de 5 mn pour embrasser sa mère et lui dire je te pardonne ! Par contre j’ai réussi à l’embrasser. Bizarrement je savais que c’était la dernière fois. Au moment de l’embrasser je m’approche d’elle et je la prends par le bras. Elle se met à hurler de douleur. Ses bras étaient couverts de bleus. Elle m’a dit : t’inquiètes pas c’est rien ! J’ai regardé son mari et je lui ai dit : toi rendez vous au tribunal ! Dès que je suis rentré chez moi je suis allé porter plainte à la gendarmerie. Je voulais savoir pourquoi une femme qui avait la maladie d’alzaïmer avait été mise en cellule 8 jours et se retrouvait couverte d’hématomes sur les bras. De plus pourquoi son mari refusait que je puisse la voir seule. J’ai déposé la plainte mais je voulais aussi qu’on m’assure que ma mère serait bien traitée et bien soignée jusqu’à la fin de ses jours. Le procureur a effectivement bien reçu ma plainte. Une enquête a été faite mais aucun de ses enfants n’a été entendu ni informé de quoi que ce soit. Un jour on nous a dit que l’affaire était classée. Par contre le toubib avait déclaré que j’avais fait un scandale dans l’hôpital. Je ne comprenais pas pourquoi il disait cela. J’ai compris plus tard. Un jour ma sœur est venue chez moi et m’a dit qu’elle avait été obligée d’aller à la gendarmerie pour voir sa mère. Son mari refusait qu’on puisse la voir. Il paraît que ma mère était devenue squelettique. Normal ! Une femme avec ce genre de maladie qui reste seule à longueur de journée …… C’est logique de la retrouver dans cet état là. Mais le pire c’est que ma mère aurait dit à ma sœur qu’elle se serait faite violer par deux médecins pendant qu’elle était en cellule dans cet hôpital. On l’aurait obligée de faire une fellation sous la contrainte d’une dernière piqûre fatale. Voilà ou était l’explication des bleus sur ses bras. Voilà où était l’explication qu’elle était soit disant démentielle, comme ça son témoignage devenait non recevable. Voilà pourquoi il avait dit que j’avais fait un scandale dans l’hôpital ce toubib ! J’aimerais qu’il sache que ce jour là si j’avais su ce problème, ce n’est pas un scandale que j'aurais fait. Je l’aurais découpé en morceaux ! La conclusion de cette histoire c’est que ma mère en est morte. Elle s’est laissé mourir. Le toubib a été déplacé dans la région de Nancy. J’ai toujours été persuadé que son mari était au courant et qu’il l’a laissée mourir à petit feu. La preuve : le dernier vendredi il l’a jetée dans l’hôpital le plus proche, et il est parti à la chasse. Sûrement pas seul d’ailleurs. Avant de partir il a laissé les coordonnées de ma sœur au médecin de cet hôpital. Ma sœur a juste eu le temps de voir ma mère et c’est ce médecin qui a accompagné ma mère dans sa fin. Ma fille Laëtitia a eu ce médecin au téléphone. Il lui a dit que ma mère lui avait confié des choses horribles avant de partir. Il lui a dit aussi que son mari était un être ignoble et que la vie saurait lui rendre la monnaie de sa pièce. Quand j’écris ça j’ai la haine ! Je ne suis pas allé à l’enterrement de ma mère. Si j’y avais été aujourd’hui je serais encore en prison et sûrement pour longtemps. A cause de cela je suis fâché avec ma sœur et mon frère Jean Paul. A ma sœur je lui dirais ceci. Tu t’es accaparé la mort de ton père ainsi que la mort de ta mère. Dans les deux cas tu aurais pu nous prévenir avant qu’ils soient morts. A mon frère je n’ai rien à lui dire. Eux, ont pu faire leur deuil moi je ne le pourrais jamais. Peut être que je le fais en ce moment en écrivant cette histoire ! Mon frère est mon frère et ma sœur est ma sœur ! Je ne pourrais jamais changer ça et eux non plus !

 

Depuis on a reçu les papiers du notaire et les surprises sont géniales! J’ai refusé de les signer. Je ne les signerais jamais ! Qu’on me dise d’abord où est passé l’argent qui aurait du servir à soigner ma mère au lieu de me dire qu’elle faisait des hallucinations pornographiques dues aux médicaments qu’elle prenait. Le pire c’est qu’il m’a été impossible de savoir de quoi est décédée ma mère ; ni de la maladie qu’elle avait; ni les médicaments qu’elle prenait. Par contre pour les papiers qu’on lui a fait signer elle n’était pas cinglée.

 

Moi j’appelle cela le crime parfait et combien de gens meurent de cette manière dans l’indifférence totale. Combien y en a-t-il qui se suicident poussés par le mal que leur ont fait les autres ? Quand on réfléchit bien il y en a des tas de formes de crimes parfaits. Je voudrais être juge là haut pour juger ces pourris qui peuvent ensuite aller s’amuser.

 

Pour conclure je vais m’adresser à Sabrina.

 

Je vais t’expliquer quelque chose d’important. C’est le principe de la roue qui tourne. C’est Blaise qui me l’a expliqué. Imagine une roue qui se déroule dans le temps. Peu importe la vitesse à laquelle elle tourne cette roue. L’important c’est que le temps est infini. Le point qui se trouvait en haut va dessiner une sinusoïdale. Le mot est barbare mais en gros c’est comme un serpent qui fera des hauts et des bas à l’infini. Tu peux voir sur le dessin qu’un jour tu seras en haut et un jour tu seras en bas. De toutes façons le cycle sera toujours le même. En clair ça signifie que tout peut aller mal mais un jour tout ira bien. Cela veut dire aussi qu’un jour tu es sur terre et l’autre tu es là haut. Etc… Cette roue à un nom. Elle s’appelle « L’Espérance » ou « le pendulaire ». L’espérance c’est aussi le nom des ancres de marine. Si tu prends ce dessin et que tu le fais tourner d’un quart de tour, ensuite tu ajoutes cette ancre de marine tu verras que ça ressemble énormément au balancier d’une pendule ancienne. Le balancier va : un coup à droite puis un coup à gauche. Blaise appelle ce système « le pendulaire ». Tu remarqueras aussi que le médium qui utilise le pendule obtient des réponses par un oui ou un non par le même principe. Si le pendule fait des cercles c’est un oui si le pendule fait le balancier c’est un non. A ce sujet Blaise m’a dit aussi que tous les univers avaient leur stabilité sur un mouvement de pendulaire. Il a ajouté que l’homme qui découvrirait la façon de revenir au point de départ avant le bing bang aurait l’appui de son Dieu. Tout est lié à un système pendulaire et  magnétique provoqué par ce bing bang.

 

Jean Pierre disait : sur terre tout est négatif. Si tu veux être dans le neutre il faut pédaler dix fois plus fort dans le positif. Le but c’est de ne pas rester dans le neutre il faut aller dans le positif. Utiliser tout le temps de sa vie pour rester dans le neutre c’est le plus court chemin pour arriver au point final. Mais c’est aussi le plus rapide pour arriver à sa fin et être obligé de tout recommencer à zéro puisque tout est neutre et stérile.

 

 

Quand Blaise m’a expliqué cette théorie, moi qui suis un technicien ce fut une révélation. Je connaissais ce principe mathématique parce que j’avais fait de l’électronique. Par contre il a fallu que j’aille aux Saintes Maries de la Mer et que je voie cette croix camarguaise pour tout comprendre. Cette croix est faite d’une ancre et d’un cœur accroché à cette ancre. Les camarguais disent que dans cette croix il y a tous les messages de Jésus. Il y a sa croix c’est sur ! Mais il y a aussi le symbole de l ‘amour ainsi que le message de

 

« L’ESPERANCE ».

 

Dans ces écritures que j’ai tout est clair. Il s’agit d’un message d’espérance sur le devenir de l’homme. Une prise de conscience que leur vie a un but précis mais aussi que nous sommes tous sur le même bateau. Un jour nous jetterons l’ancre ………….

 

Blaise n’est pas Blaise

Blaise c’est LUI……………..

MERCI   Blaise.

  

J’ai terminé ce texte le 24 mai 2002. Je devrais être aux Saintes Maries de la Mer aujourd’hui. Ce texte je t’en fais cadeau MARIE.  

 

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